Les open spaces, méthode très moderne de travail, sont nés de la volonté de favoriser la communication au sein de l’entreprise. Mais qu’en est-il réellement et quelles sont les conséquences en matière de santé, de fatigue et de stress pour les salariés ? C’est une question qui peut et qui doit se poser, qui doit être analysée et qui permettra, alors, d’essayer d’apporter des solutions.
Les problèmes de l’open space
Le premier problème d’un open space est celui du bruit. Les conversations téléphoniques de chacun se mêlent, les échanges entre différents postes de travail entraînent un accroissement d’épuisement et de lassitude et nécessitent une attention encore plus grande dans sa tâche pour s’isoler de toute cette ambiance néfaste à la concentration.
La fatigue visuelle est un autre élément clé due aux problèmes d’éclairages collectifs inadaptés et de travail sur écran, la plupart du temps.
Le risque est donc grand d’une perte de productivité, au final, sans forcément découler sur une meilleure communication, bien au contraire. Et, en seconde conséquence, cette fatigue peut entraîner un absentéisme accru.
La sollicitation d’une expertise
Pour étudier ces problèmes d’open space, l’article L. 4614-12 du Code du travail offre, aux CHSCT, la possibilité d’avoir recours à un expert qui leur apportera un regard professionnel sur la question afin de motiver leur avis auprès de l’employeur. Ainsi, cet expert étudiera la meilleure implantation possible, les aménagements à prévoir, les espaces communs afin que la réglementation soit respectée aussi bien pour l’hygiène que pour la sécurité au travail.
Les aménagements à prévoir
L’organisation d’un open space, pour être efficace, doit être très bien pensée, donc. Il faudrait, alors, vérifier de nombreux points pour éviter que l’avantage ne se transforme en inconvénient. Ainsi, il est préférable de regrouper, avant tout, des salariés travaillant, par exemple, sur un même projet, ou nécessitant de réels échanges entre eux et éviter des open spaces ouvrant sur trop de personnes (des regroupements de 5 ou 6 postes de travail semblent suffisants), prévoir suffisamment d’espace pour éviter de trop grandes nuisances sonores et jouer, aussi, sur l’emploi de matériaux isolants en termes phonique. Enfin, proposer des salles d’isolement pour pouvoir, si une tâche l’exige, aller travailler en totale tranquillité.
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